PAULIN Jean Marie - Semeur d’espoir sur les Chemins.
Année de parution: 2005
Langue: Français French fr
(FRA. Les Gonds. Passage des Heures. 2005) : 3700 km de solidarité sur les chemins de Compostelle, pour la promotion de dons d’organes.
Publié le
28 novembre 2006
- Mis à jour le
19 mars 2019
Messages
Ce 29 octobre 2005 Jean-Marie Paulin fête deux événements :
· Il reçoit la médaille de Chevalier de l’Ordre National du Mérite.
· Il présente à ses invités le fruit d’un travail de plusieurs mois : le livre où il raconte son périple sur les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle, pendant 5 mois, en 2004.
Son témoignage est d’abord celui d’un homme comme le dit le Professeur Yves Perel* dans la préface de l’ouvrage, « un homme qui a traîné ses pieds sur 3700 kilomètres de route et gardé la tête dans les étoiles pour autant de rencontres humaines ».
Jean-Marie Paulin a accroché une bannière à son sac pour attirer l’attention des personnes qu’il a croisées sur la nécessité de se mobiliser pour donner du Sang, du Plasma, des Plaquettes. Il a encouragé aussi les Dons de Moelle osseuse, de Tissu, d’Organes.
Dans ce livre témoignage, il dévoile les quatre credo, les quatre appuis, qui l’ont aidé à relever son défi : marcher de Tours à Saint-Jacques de Compostelle et même un peu plus loin, jusqu’à Fisterra au bord de l’Océan, puis revenir jusqu’à Brésilley en Haute-Saône, son village familial, d’une seule traite.
Tout d’abord, il lui a fallu « s’abandonner au Chemin » et vivre pleinement chaque instant, s’inscrire dans le présent tant pour faire face à une difficulté que pour vivre un moment de joie.
Ensuite, il a pu faire appel à « son ange gardien » : Manon, petite fille pleine de force et de lumière, emmenée par la maladie à l’âge de 8 ans et qu’il sent présente à ses côtés, surtout dans les moments de doute et de fatigue. (Une partie de la vente des livres ira à l’association créée par la maman de Manon pour lutter contre la maladie dont Manon a été victime : un neuroblastome, tumeur maligne de type embryonnaire spécifique à l’enfant.)
Son troisième point d’appui a été la bannière, source de nombreuses rencontre et signe de l’engagement qu’il a pris : marcher, jusqu’au bout de son projet et de son rêve pour remercier tous ceux qui donnent du Sang et ses dérivés, ceux avec qui il a travaillé pendant trente ans à l’Etablissement Français du Sang, site de Saintes : donneurs, bénévoles et collègues. Marcher pour encourager les Dons afin que de plus en plus de malades soient guéris.
Enfin, le Chemin lui-même renforce la confiance qu’il a dans la réussite de son pari un peu fou : « J’y sème la promotion de différents types de Dons. Les graines se dispersent sur d’autres chemins qu’il ne m’appartient pas de connaître et pour une récolte qu’il ne m’appartient pas de faire. » ; « Ce Chemin qui occupe 5 mois de ma vie est lui-même vivant et me dicte sa loi. Il est porteur d’une énergie, d’une force que je ne peux expliquer. Il m’oblige à faire la part entre ce que je dis et ce que je fais, à me dépasser, à repousser mes limites. »
D’un ton allègre, authentique et plein d’humour, Jean-Marie Paulin offre au lecteur de partager son expérience de randonneur : aspects pratiques pour se donner un maximum de chance d’aller jusqu’au bout de ce que l’on projette. Il parle de ses rencontres avec d’autres randonneurs, ceux qui parcourent les chemins même si ce ne sont pas ceux de Saint-Jacques et qui, pour beaucoup d’entre eux, font partie d’associations. Il les remercie pour leur travail d’entretien des chemins, de balisage, de rédaction de topo-guides avec lesquels on peut partir en toute confiance.
Même si le cheminement de Jean-Marie Paulin n’est pas religieux, il a tenu à respecter les traditions jacquaires. Ses rencontres avec les associations de Saint-Jacques ont été nombreuses, pleines d’échanges profonds.
De nombreux compagnes, compagnons et partenaires ont soutenu son pari. Certains l’attendaient sur le bord d’un trottoir ou dans un chemin de campagne pour faire quelques pas ou quelques kilomètres avec lui, d’autres ont programmé des journées de prélèvement de Sang lors de son passage ou encore ont organisé des rencontres de promotion des Dons. Le sérieux du projet na pas empêché le divertissement, les dégustations de spécialités locales et les moments de franche rigolade : les photos de ces rencontres en témoignent.
Semeur d’espoir sur les Chemins, un livre qui présente les trois dimensions de l’expérience du « Chemin » vécue par Jean-Marie Paulin : infirmier – pèlerin – randonneur.
· Le professeur Yves Perel travaille dans l’unité d’Onco-hématologie pédiatrique de l’hôpital Pellegrin à Bordeaux