BOURLES Jean Claude - Le grand chemin de Compostelle.
Année de parution: 2001
Langue: Français French fr
(FRA. Paris, Payot. 1995) (FRA. Paris, Payot. 2001:Petite Bibliothèque Payot) : récit ; en 1993, depuis Saint Jean Pied de Port, "pour tenter de comprendre".
Publié le
10 juillet 2006
- Mis à jour le
17 mars 2019
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Note de l’éditeur
Chapeau et manteau de feutre, besace au côté, bourdon en main, depuis plus d’un millénaire ils occupent l’imaginaire occidental. « Ils », ce sont les pèlerins de Saint-Jacques-deCompostelle qui, par familles, clans, villages, corporations, se mirent en marche vers le Finis Terrae Galicien afin d’honorer le tombeau d’un apôtre. Fabuleuse migration de la foi, prodigieux brassage de savoirs : le chemin de Compostelle joua un rôle déterminant sur l’évolution de la pensée européenne. Combien furent-ils ? Plusieurs dizaines de millions, probablement. Un chiffre énorme, à la mesure des enjeux de cette quête d’absolu.
Chemin de foi, chemin de savoir et d’échanges, chemin d’initiation, Compostelle fut cela, et plus encore. Mais, aujourd’hui, en cette fin de siècle qui ouvre un nouveau millénaire, qu’en est-il encore ?
Pour le savoir, pour tenter de comprendre le renouveau de Compostelle - et surtout la fascination qu’il ne cesse d’exercer sur eux, qui pourtant se revendiquent agnostiques -, Jean-Claude et Gisèle Bourlès ont effectué le pèlerinage de Saint-Jacques pendant l’année sainte compostellanne, en 1993. Partis de Saint-Jean-Pied-dePort, ils ont suivi le Camino Francés, la voie mythique ouverte au IX’ siècle par les pèlerins venus de France. Leur voyage les a conduits à s’interroger sur la signification réelle de cette marche vers l’ouest, tour à tour symbole de mort et de résurrection, lieu présumé de la Jérusalem céleste ou de l’Eldorado. Pèlerinage ou quête existentielle ? De rencontres en interrogations, ce voyage apparaît aussi comme l’une des réponses possibles à un cheminement personnel.
Jean-Claude Bourlès est l’auteur de Retours à Conques, publié en 1993 dans la collection « Voyageurs Payot » et salué par Jacques Lacarrière comme un livre majeur.
Un livre que j’ai lu en 1997 et qui m’a beaucoup touché. Cette même année et grâce à ce livre, j’ai eu envie de découvrir ce chemin et je l’ai parcouru...(en voiture). Naturellement, je n’ai pas pu faire les mêmes découvertes ni ressentir les mêmes émotions que les vrais vagabundos de Dios. Mon enthousiasme n’étant pas partagé, je mis en veilleuse un éventuel projet de pélerinage.
Lors d’un déménagement récent, je suis tombé à nouveau sur le livre que j’ai relu avec un plaisir intact, voir plus grand que la première fois et ce désir qui se réveille peut-être encore plus fort qu’avant...
Pourquoi partir...?
Jean-Claude Bourlès, merci de m’avoir fait partager votre expérience, votre aventure si merveilleusement racontée dans ce livre et qui sait...peut-être qu’un jour