> Comment faire pour garder le contact ?

Martine Réau-Gensollen

J’ai fait le chemin seule, de la porte de ma maison en Chalosse jusqu’à Finisterra (plus de 1000 km). J’ai tenu absolument à ne pas prendre mon portable, pour ne pas être "dérangée" dans ce périple et ma solitude voulue. Pour "déconnecter" complètement de mon quotidien habituel et me retrouver "ailleurs" l’esprit plus libre. Mais bien sûr, sur place j’ai acheté une carte téléphonique et je donnais des nouvelles à ma famille régulièrement environ tous les deux ou trois jours (en choisissant donc moi-même le moment le plus propice). Mon mari et mes filles enlevaient d’une grande carte routière, que nous avions affichée dans le couloir avant mon départ, les aiguilles que nous avions plantées à chaque étape, et ils pouvaient suivre ma progression... Oui nous avions pensé à l’accident possible, aux problèmes de santé ou autres... mais sur le chemin on n’est pas vraiment seul(e)s et je pense que si nécessité de secours il y avait eu... ils seraient arrivés plus vite par des pélerins eux-mêmes...
Je crois qu’un excès d’assurances, de précautions, de sécurité illusoire... tue un peu la merveilleuse aventure dans laquelle on s’engage en prenant le chemin.... non ??
amitiés jacquaires...

Martine, la pèlerine

9 réponses disponibles

  • 23 septembre 2005
    Guillaume

    Martine,

    j’ai beaucoup apprécié ton témoignagne.
    J’ai le même sentiment que toi sur l’état d’esprit nécessaire au pélerinage. Toutefois, j’avais emporté mon téléphone portable, tout en le gardant éteint bien sagement au fond de mon sac. Je l’avais emporté "au cas où", mais bien évidemment au bout de quelques jours, j’ai constaté comme toi qu’au final, les risques sont très restreints, et qu’il y a toujours d’autres pèlerins prêt à apporter leur concours.

    J’ai finalement envoyé des nouvelles à ma famille par des courriers fréquents, avec seulement quelques sms pour les informer de mon avancée les jours où, dormant dehors ou sous une tente, je préférai brancher mon réveil pour ne pas me réveiller dans la chaleur.

    Vraiment, sur ce chemin on ne risque pas grand-chose, et la convivialité et l’entraide réchauffent le coeur...

    Mes plus tendres amitiés pour toi, pèlerine

  • 25 septembre 2005
    Martine, la pèlerine

    Merci de ce message chaleureux Guillaume, cela me conforte dans le fait qu’à chaque fois, depuis que j’ai fait ce chemin, que j’ai rencontré un autre pèlerin, je sens ce lien qui nous relie les uns aux autres, parce que nous savons tous ce que l’autre a enduré, découvert, compris...
    merveilleux chemin....

    Voir en ligne : Mon chemin jusqu’à Compostelle

  • 31 janvier 2006
    Anne-Marie Farrenq

    Bonjour Martine,
    Je suis seule et hésite à partir seule , à 62 ans depuis St Jean pied de port à St Jacques de Compostelle et votre expérience me serait utile.
    J’ai commencé en juin 2005 de Puy en Velay à Moissac, et cette année j’ai la possibilité de liberté en mai et juin pour finir. J’hésite beaucoup pour la partie espagnole que je suis prête à abandonner : pas de réservation, obstacle de la langue, je crains de me paniquer et vos conseils et votre expérience me seraient utiles.
    Si j’abandonne la partie espagnole, je ferais seule sans hésitation Moissac St Jean pied de Port, mais j’aurais renoncé !
    Merci de m’aider à prendre une décision d’ici le mois de juin ! j’attends vottre réponse
    Anne-Marie Farrenq
    Gap
    Hautes-Alpes

  • 25 février 2006
    Martine Réau-Gensollen

    Chère Anne-Marie,
    Je vous rassure, l’âge s’il est parfois une limite à l’exploit sportif ne l’est en aucun cas sur le chemin car chacun peut faire SON chemin (distances journalières, choix de l’hébergement, de l’itinéraire...) de la manière qui convient le mieux pour pour soi-même. Lorsque j’étais fatiguée, je faisais des étapes courtes, il m’est arrivé de ne faire que 6 km sur une étape... et d’en faire 42 sur une autre ! La langue n’est pas non plus un obstacle, vous rencontrerez suffisamment de monde sur le chemin pour vous aider en cas de besoin... et en ce qui concerne les besoins élémentaires, boire, manger, acheter des provisions.... pas besoin de parler l’espagnol, le langage des gestes suffira ! Et vous trouverez aussi beaucoup d’habitants attentifs et prêts à vous aider...
    Je vous ai fait une réponse par mail privé, plus longue et plus détaillée... Mais il serait bien dommage pour le bénéfice de votre pèlerinage que vous ne fassiez pas la partie espagnole (balisée, mieux équipée en hébergements que la France) qui pour moi en représente l’essence même, avec sur le Chemin, une ambiance que l’on ne trouve nulle part ailleurs... Mes amitiés jacquaires, Anne-Marie et "Bon Chemin" !

    Voir en ligne : Campo Stellae (Le Champ des étoiles)

  • 28 février 2006
    carmen

    Surtout, ne faites jamais cela, ne pas faire la partie espagnole par crainte de...de quoi ? Sur le Chemin, vous ne serez jamais seule. Toute la journée, vous rencontrerez d’autres pèlerins, vous discuterez, vous ferez un bout de route ensemble. La langue n’est absolument pas une barrière, de nombreux français cheminant aussi sur le Camino. A tout moment, quelqu’un sera là pour vous aider si vous en avez besoin et peut-être rencontrez-vous une autre personne pour cheminer quelques heures ou quelques jours. A faire absolument. Buen Camino.

  • 15 avril 2006

    je suis dans le mémecas que vous si vous le voulez nous pourions essayer de faire un bout de chemin essemble car j’envisage de partir auenvirons de fin mai .oui c’est a vous anne-marie Farrenq des hautes alpes

  • 19 février 2009
    emmeffe

    J’ai pris mon portable pour faire plaisir à ma fille qui m’a fait une vie infernale pour que je l’emporte au motif que "je me sentirai plus rassurée".
    Je n’ai pas regretté. Chaque jour, il m’a servi a tel. aux gites pour réserver le lendemain (ou quelquefois le jour meme). D’autant plus qu’il n’est pas toujours facile de trouver une cabine sur le chemin.
    Mais il ne doit pas etre "un fil à la patte". Juste une sécurité, au cas z’ou. D’ailleurs, pour ma part, pratiquement personne n’avait mon numéro et il etait fermé les 9/10e du temps.
    Autrement dit, à mon avis, un portable est un avantage sérieux. Mais il doit rester ce qu’il est : un outil. Pas une fin en soi

  • 16 février 2012

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