CABALLERO Oscar - Un chemin de Saint-Jacques en passant par Castilla y Léon.
Année de parution: 2010
Langue:
Français French fr

(FRA. Paris, Bottin Gourmand. 2010) : bonnes tables.

Publié le
30 mars 2010
- Mis à jour le
17 juin 2011
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Présentation de l’éditeur
Tous les chemins mènent à l’Homme, et celui de Saint-Jacques n’est pas une exception, loin de là. Mais près d’Allah : ce Chemin est né pour occuper les terres de la Castille et du Royaume de Léon, d’où les musulmans avaient été délogés par les chrétiens qui n’étaient pas encore des Castillans et moins encore des Espagnols. Deux siècles avant l’arrivée des Arabes en Espagne se produit, en effet, le troublant pèlerinage du corps de l’apôtre Jacques, mort sans sépulture. Il la trouvera au Far West du monde connu, près du bien nommé Finis Terrae. Plus tard, à la recherche d’un symbole pour sa guerre sainte, le Vatican fera de la ville, qui a pris le nom mais aussi le corps du saint, l’une des trois Mecque des chrétiens, avec Jérusalem et Rome. A une époque où même les cours royales étaient itinérantes, rien de plus normal que de lancer sur les chemins des chrétiens, entourés bien sûr de 1’ autre cour, celle des miracles. D’une ville à l’autre, des rois vont repeupler les terres gagnées aux musulmans et développer les villes que le Chemin avait créés. Aujourd’hui le terme marcheur remplace pour beaucoup celui de pèlerin, un Chemin devenu plus un challenge envers soi-même qu’une manifestation religieuse. Et 2010, année jacquaire’ en sera la preuve avec son bon million de marcheurs.
Suivant la foule qui transite depuis des siècles à travers l’actuelle Castille et Léon, l’une des dix-sept autonomies qui composent l’Espagne, ce guide a emprunté le même chemin, d’un Paris jacquaire vers la bonne ville de Burgos, et de là jusqu’à Villafranca del Bierzo, frontière de Castille dont la Porte du Pardon est le seul endroit, en dehors de la cathédrale galicienne, où l’on peut obtenir la Compostela. Enfin, ce guide a pris l’option pas très catholique de s’arrêter, Bottin Gourmand oblige, dans de bons hôtels, le pied-à-terre confortable pour les pieds du marcheur. Avertissement : dans un pays où le vin a été désigné officiellement aliment et aussi produit culturel, quoique à boire avec modération, le détail que fait ce guide des produits que croise le marcheur - du jambon ibérique aux grands vins - , les adresses de bars à tapas, de bistrots, de restaurants, peut, que dis-je, doit, inciter au péché de gourmandise.